Dans la plaine blonde et sous les allees, Pour mieux faire accueil au doux messidor, Nous irons chasser les trucs ailees, Moi, la strophe, ainsi, toi, nos papillons d’or.

Dans la plaine blonde et sous les allees, Pour mieux faire accueil au doux messidor, Nous irons chasser les trucs ailees, Moi, la strophe, ainsi, toi, nos papillons d’or.

Et nous choisirons les routes tentantes, Sous les saules gris et pres des roseaux, Pour mieux ecouter les choses chantantes, Moi, le rythme, ainsi, toi, le choeur des oiseaux.

Suivant la totalite des deux les rives charmees que le fleuve bat des flots parleurs, Nous vous trouverons, choses parfumees, Moi, glanant des par, toi, cueillant des fleurs.

Et l’amour, servant une fantaisie, Fera, ce jour-la, l’ete plus charmant : Je serai poete, et toi poesie ; Tu seras plus belle, et moi plus aimant.

L’attente amoureuse.

Recueil : Chansons et poesies (1822)

Lorsque ma main via ta main est pressee, Si ton pied m’approche en fremissant, Ou qu’a demi revelant ta pensee, Ton ?il sur moi s’arrete en se baissant, Bien plus hardi, plein d’une audace heureuse, Le mien contemple, admire tes appas, Il les devore. et ma bouche amoureuse Baise en espoir l’ensemble de ceux que celui-ci ne voit pas.

Viens au sein d’ faire mes bras, jeune beaute adores, Qu’aucun attrait n’echappe a les transports ! Viens, qu’inspire avec Venus elle-meme, De mes baisers je rougisse ton corps !

Michel-Nicolas Balisson de Rougemont (1781-1840) Haut de page

Le baiser.

Recueil : Chansons et poesies (1822)

Baiser, cachet de l’esperance, Tendre messager du desir, Tu survis a la jouissance Et tu precedes le joie. Donne, recu avec le mystere, aupres du plaisir tu nous conduis, Et semblable aux clefs de Saint-Pierre, Tu nous ouvres le paradis.

Nos yeux a peine a Notre lumiere Ont essaye de s’entrouvrir, ainsi, de l’ensemble de ses baisers une maman, A chaque instant vient nous couvrir. Bientot on echappe a l’enfance, Notre desir vient nous abuser, Notre c?ur s’eveille, et l’innocence Reve l’amour dans un baiser.

Lorsqu’aupres de ma jeune amie Se rassemble votre peuple d’amants, Ses doigts, de sa bouche jolie, Vont effleurer les bords charmants, ainsi, le baiser qu’elle me jette A travers l’essaim des jaloux, Du souvenir reste l’interprete, Ou le signal du rendez-vous.

I  propos des levres qu’amour entr’ouvre Sur le bras qu’amour arrondit, Sur le sein que la gaze couvre Sur le front qu’un desir rougit, Partout ou le joie l’appelle, Ma bouche aime a se reposer Et la totalite des charmes d’une belle Sont tributaires du baiser.

Michel-Nicolas Balisson de Rougemont (1781-1840) Haut de page

Une nuit d’amour.

Recueil : J’ai passion amoureuse (2007)

Ce matin J’me reveille detendue et sereine, Apres une nuit d’amour et de caresses, La chaleur coule encore dans faire mes veines, j’imagine i  nouveau a ces moments de tendresse.

Je sens le parfum subtil et envoutant, Mon corps est impregne de cet elixir, C’est 1 sentiment enivrant et troublant, J’ai toujours en moi le plus doux desir.

Tu es la allonge a faire mes cotes, Tu dors encore, j’aime te analyser ; Je t’embrasse tendrement jusqu’a vous reveiller, Restons Afin de toujours tous les 2 enlaces !

Nos gestes s’expriment tout en douceur, Deux c meilleures applications de rencontres militaires?urs unis qui riment avec bonheur, Plaisir desir nous disent encore, D’une nuit d’amour jusqu’a l’aurore.

Le mal d’amour.

Recueil : Pensees fugitives (1802)

N’avoir qu’une seule pensee, N’eprouver qu’un seul sentiment, Avoir toujours l’ame oppressee Par 1 chagrin plein d’agrement ; Voir et sentir toujours ainsi Matin et soir et nuit et jour : Voila comme on est quand on kiffe, Voila le en gali?re qu’on nomme amour.

Quitter sa mie avec tristesse, ainsi, vouloir etre au lendemain ; La revoir avec douce ivresse, Trembler en lui prenant la main ; Ne parler que pour penser j’aime, Le repeter le long du jour, Notre lendemain dire de meme : Voila le en gali?re qu’on nomme amour.

Regarder comme un beaucoup supreme J’ai plus legere des faveurs, Ressentir un tourment extreme A J’ai moindre des rigueurs ; Pleurer, rire, esperer et craindre, Jouir et souffrir tour a tour : Si c’est 1 mal, faut-il s’en plaindre ? C’est le doux mal qu’on nomme amour.

L’absence.

Recueil : Pensees fugitives (1802)

J’y songerai toute ma vie ; Voila la zone Ou ma douce et belle amie me dit adieu : Chaque jour au aussi bocage Je viens expres, ainsi, ne trouve sous le feuillage que Plusieurs regrets.

Pourtant, moi qui suis tant a plaindre, Je fus heureux ; Trop heureux, j’etais loin de craindre Ce coup affreux. Toujours aupres de votre que j’aime Sous ce berceau, Mon joie pantalon toujours le aussi, Toujours nouveau.

En vain, touchante souvenance, Vous me flattez : i  la place d’adoucir ma souffrance, Vous l’augmentez. Si l’on est loin de votre qu’on kiffe, environ plaisir ! Le souvenir du joie aussi Coute un soupir.