Au moment oi? je me reveille, la maison bruisse deja d’activite. Putain, votre dimanche matin, il n’y a vraiment plus de respect !

Au moment oi? je me reveille, la maison bruisse deja d’activite. Putain, votre dimanche matin, il n’y a vraiment plus de respect !

Je grogne mon mecontentement et essaie de me recouvrir Notre tete du drap Afin de me rendormir, mais c’est peine perdue, c’est qu’une chasse a l’elephant se deroule dans le salon en dessous ma chambre.

Et voila qu’un elephanteau debarque dans ma taniere : — Philou, leve toi, c’est deja 10h et les parents ralent que t’es encore couche ! C’est encore moi qui prends. — C’est normal ma boulette, t’es mon paratonnerre favori. — M’appelle plus comme ca, merde ! T’as promis. J’ai limite 14 annees maintenant, tu dois me respecter, j’suis un ado fragile de l’ego ! — Fragile de l’ego ? T’as la peau plus dure qu’un caiman, p’tite terreur ! D’ailleurs, tes 14 ans, c’est dans 11 mois. Je souris en regardant mon frangin. Je l’adore, ce petit con. Ca n’empeche nullement qu’on se dispute de temps en temps, mais c’est mon meilleur allie dans cette maison de fou. Le seul qui connait mon secret, ainsi, Afin de qui ca n’a rien change. — Bon allez, leve toi grosse limace, je te rappelle que c’est l’anniversaire mariage des parents, on a toute la sainte famille qui se pointe pour le dejeuner. — Oh merde, dis-je en sautant du lit. J’avais totalement oublie. Chaque annee, c’est le meme cirque, pour le premier fin de semaine de mai. Le grand dejeuner familial sous le figuier, habituellement le premier en saison. Et nullement le dernier, car ensuite, des repas avec famille ou amis se succedent bien l’ete au sein d’ notre jardin, jusqu’au retour de l’hiver. Je peste souvent, mais en fait, j’adore ca. Aux beaux jours, c’est domicile a ouverte. Voisin, amis, jeunes ou vieux, les mecs poussent juste le portillon qui donne sur un magasin et viennent prendre l’apero, Realiser une partie de petanque au clos de boule derriere le jardin, ou 1 ping-pong. Et vous pourrez longer notre rue plusieurs metres et de traverser la petite place de la Liberation pour arriver sur la plage de sable. Un petit paradis, mais l’hiver, on s’y emmerde i  fond. Heureusement qu’il y a Hyeres pas loin, pour nos sorties, ou Toulon plus rarement. Mais je vais quitter bien ca. Des que j’aurai notre bac en datingmentor.org/fr/sugarbook-review/ poche, ce precieux sesame, je demenage m’installer a Paris Afin de continuer faire mes etudes. J’ai quelque peu la trouille, mais je suis aussi tres excite. Une nouvelle life m’attend. Et aussi ma tante, qui crie dans l’escalier a peine ai-je quitte la salle de bain. — Philippe, ramene-toi en vitesse ! C’est beaucoup excellent de sortir le soir, mais regarde la tete que tu as, c’est votre zombie ! Allez, depeche toi, va acheter le pain, ainsi, n’oublie pas le journal et les cigarettes pour ton pere. — Oui Mman ! Je file, bien content d’avoir ecope d’une corvee si legere, sous le regard hargneux ma s?ur Cathy, les mains plongees dans la corvee d’epluchage des carottes.

Vers midi, nos invites habituels arrivent.

faire mes oncles et tantes, ainsi, mes cousins. Mes Duperron, des coloc’. Gaelle, une amie ma tante fraichement divorcee. Armand, le meilleur pote du pere, qui est aussi mon parrain, avec sa femme et leur gamin, Chris. Mon c?ur a un rate quand il franchit le portillon du jardin. Il regarde, sourit, ainsi, des papillons prennent un envol dans mon bide. Je detourne le regard, maudissant in petto mes joues qui, je le sens, rougissent, et m’empresse d’effectuer la bise a tout le monde, pour cacher la gene. Di?s que arrive le tour de Chris, je ne peux m’empecher d’inspirer profondement le odeur chaude et fraiche a Notre fois, et de fermer le regard quelques fractions de minutes, tandis que mes levres effleurent sa propre joue rasee de pres. Sa main se pose un clin d’oeil concernant notre epaule, ainsi, je voudrais que votre instant dure une eternite. Mais deja, il recule, s’eloigne de moi, ses yeux noisette petillants de bonne humeur s’attardant dans moi tel une evanescente caresse. Une fois calmes les rires et les bonjours, c’est l’heure d’ouvrir le champagne, et les cadeaux. A la demande du pere, me voila transforme en barman. Je debouche Notre premiere bouteille, ainsi, je remplis les flutes, que la s?ur distribue a toutes les hi?tes. Tout un chacun trinque dans la bonne humeur, et mes parents s’embrassent. C’est super genant ! Quand j’etais moins i?ge, ca me donnait carrement envie de vomir, et je tombe sur d’ailleurs ma boulette occupe i  mimer le geste, deux doigts enfonces dans la gorge. J’eclate de rire devant sa mimique. Mais aujourd’hui, au-dela de l’embarras, j’eprouve une indefinissable emotion en voyant mon pere et ma mere s’embrasser et s’etreindre. Je les besoin, je crois. Et je me demande si moi aussi, apres vingt ans de life commune avec l’individu que j’aime, j’aurai forcement autant envie d’elle, envie de l’embrasser. Ca doit etre ca, grandir, passer de l’autre cote du miroir sans trop s’en apercevoir. Je marche la tete, et mon regard se trouve happe par celui de Chris. Cela leve sa flute a champagne vers moi en un petit salut, et la porte a ses levres. Je regarde sa bouche charnue sur le cristal, sa gorge doree offerte a mon regard tandis que sa nuque se ploie legerement en arriere. J’habite, fascine, la pomme d’adam qui se souleve tandis qu’il avale son champagne … Cela repose sa coupe vide sur la table et me sourit, une petite goutte au coin des levres qu’il vient oter d’un coup de langue. La bouche soudain tres seche, je bois a mon tour, tandis qu’il se detourne, et va s’installer plus loin sur un fauteuil de camping avec mes cousins. Notre vue de l’ensemble de ses fesses musclees tendant le tissus de le short beige, et ses bonnes jambes nues et deja bronzees m’hypnotise, et vous devez que mon oncle se racle la gorge pour attirer mon attention.