J’ai deja lu et etudie Dickens a la fac, ainsi, je me souviens d’avoir vu une ou deux adaptations du roman a la television mais lire Dickens reste une experience que ne peut pas remplacer un film.

J’ai deja lu et etudie Dickens a la fac, ainsi, je me souviens d’avoir vu une ou deux adaptations du roman a la television mais lire Dickens reste une experience que ne peut pas remplacer un film.

J’avoue que je ne savais plus la difference entre Oliver Twist et David Copperfield

En lisant le roman, des images me sont revenues et la meme peur que j’avais eu enfant, des personnages de Fagin et de Bill Sikes ! Pour ceux qui n’auraient pas lu, ni decouvert l’histoire d’Oliver Twist. Nous voici dans l’Angleterre des indigents. Une nuit, un enfant nait et sa mere meurt en couches. On ignore le nom. L’enfant reste confie aux soins du bedeau qui le nomme Oliver Twist. Il grandit dans une ferme aupres d’une nourriciere, mais un jour le bedeau, Mr Bumble vient le chercher. Oliver reste un petit garcon sensible qui pleure souvent et pense beaucoup a votre tante disparue trop tot. Mr Bumble, juge qu’a 11 annees, il devra desormais travailler et veut le confier a un artisan tel apprenti. Le caractere timide lui permet d’echapper au travail ingrat de ramoneur (les enfants meurent etouffes en cheminees) mais Il semble enfin confie a un entrepreneur de pompes funebres. Sa jolie bouille et son calme plaisent au patron, mais gui?re au jeune employe, Noah, qui en fait son souffre-douleur. Un jour Oliver se revolte et doit fuir jusqu’a Notre capitale, Londres ou il ne connait personne.. Cela croise alors un petit homme qui lui promet couvert et abri en echange de son aide. Oliver reste presente a Fagin…

J’ai lu le roman en anglais, ainsi, a l’epoque, le terme de « Jew » (juif) etait aussi synonyme de voleur et ainsi Fagin est appele The Jew pendant bien le roman (sans qu’il soit juif), les editions Penguin abordent ce thi?me car evidemment a notre epoque, ceci pourra choquer.

Mais deja a l’epoque, votre parti pris lui avait ete reproche, Dickens s’etait alors defendu avec la totalite des prejuges circulant a l’epoque. Vous devez dire que des lois qui empechaient les Juifs de tenir des magasins ou d’etre gens, ont effectivement eu comme consequence de pousser Divers dans l’illegalite mais les propos tenus via Dickens sont aujourd’hui totalement inacceptables. Dickens s’est defendu en expliquant que tous ses mechants personnages paraissent en fera chretiens et dans un autre roman, il crea 1 personnage juif a l’oppose de cette image.

Pour repasser au roman, j’adore Dickens en tant que narrateur. A l’epoque, l’auteur prenait la plume pour nous raconter l’histoire d’Oliver et expliquer lorsqu’il repartait dans le passe ou s’attelait au chapitre suivant a d’autres personnages. J’adore sa voix et la maniere dont il souhaite aussi conserver le mystere ..

And now that we have accompanied him so far on his road home, and have made all necessary preparations for the old woman’s funeral, let us set on foot a few inquiries after young Oliver Twist, and ascertain he be still lying in the ditch where Toby Crackit left him.

J’ai a nouveau tremble quand Oliver est kidnappe. Si j’ai aime la lecture, au point de toujours vouloir y revenir, je dois avouer que le roman reste assez manicheen, les bons et les mechants et puis les bourgeois sont souvent petris de bons sentiments tandis que les pauvres restent pauvres, le coeur noirci, sans possibilite de salvation (Nancy). Ils doivent se sacrifier, et cela n’est jamais la situation des riches. Et le regard de Dickens sur les jeunes femmes peut parfois preter a sourire, aussi si j’ai trouve qu’il sait varier les portraits et ne pas reduire ces dames a de simples figures. Elles paraissent tres presentes au roman.

Oliver est a mon gout un tantinet trop tendre, et emotif – je prefere des gamins plus malins (Tom Sawyer …). Reste que Dickens est votre maitre lorsqu’il s’agit de decrire le Londres de l’epoque, ses quartiers mal fames, le quotidien populaire, la mechancete humaine, ainsi, sa galerie de personnages reste incroyable. Impossible de s’ennuyer une seconde.

Oliver bowed low by the direction of the beadle, and was then hurried away to a large ward, where, on a rough hard bed, he sobbed himself to sleep. What a noble illustration of the tender laws of this favoured country ! They let the paupers go to sleep !

J’ai https://besthookupwebsites.org/fr/green-singles-review/ achete ses autres romans, ainsi, j’espere le retrouver prochainement et en octobre a l’occasion du Victober. Evidemment c’est disponible en francais. Je n’ai gui?re eu de mal avec le vocabulaire d’epoque (l’argot) et j’ai apprecie les notes fournies en fin de livre avec Penguin Classics pour mieux apprehender le roman.