Les femmes seront vraiment libres le jour ou elles feront le premier nullement en amour

Les femmes seront vraiment libres le jour ou elles feront le premier nullement en amour

Ajouter aux favoris Cachetejack — getty images

“Si tu aimes un mec, dis-le-lui. Alors juste, les femmes seront libres”. C’est ainsi qu’est titre le billet de l’actrice et ecrivaine Kate Neuman, publie le 15 novembre dernier au New York Times . Dans Ce texte, dedie i  l’origine au Sadie Hawkings Day, i§a explique De quelle fai§on le fait d’effectuer le premier pas, et plus habituellement se liberer des poncifs d’une seduction, offre la possibilite aux dames d’etre libres. Vaste programme.

Sandie Hawkings Day et premier gui?re

Aux Etats-Unis, le “Sadie Hawkings Day” reste une tradition populaire, issue du comic strip satyrique Li’l Abner d’Al Capp, datant du debut de 1937. Dans votre bande-dessinee, le pere de Sadie Hawkings organise une course pour trouver un epoux a sa fille celibataire de 35 annees : celle-ci doit arpenter pour “attraper” 1 mari. Trouvant l’idee tres excellente, les jeunes meufs des rues decretent donc que le “Sadie Hawkings Day” pourrait i?tre 1 evenement annuel indispensable, ou les femmes pourraient litteralement mettre le grappin sur l’homme qu’elle souhaite, et que si elles arrivent a l’attraper et a lui faire passer la ligne d’arrivee avant le coucher du soleil, celui-ci serait tenu de nos epouser. A savoir si ce n’est pas de la qu’est partie la tendance running…

Le temps passant, l’evenement reste sorti des pages d’une bande dessinee et a achete un echo dans la vraie vie, en invitant votre fameux jour-la des jeunes filles a inviter 1 homme a danser ou a bouger, bref a Realiser le premier pas. A avouer par exemple qu’en 1941, le Sadie Hawkings Day aurait ete celebre dans “plus de 500 ecoles, colleges et camps de l’armee”, selon le magazine Life . Sauf que, si une telle journee pouvait probablement apporter quelque peu de fun dans le quotidien patriarcale des femmes des annees 50, elle a aussi vehicule l’idee subliminale qu’en-dehors de cette date fatidique, ce n’est certainement jamais aux jeunes femmes d’agir.

Une dictature d’la passivite dans la seduction

Et une telle sombre idee a traverse les annees pour arriver jusqu’a nous : car oui, meme a une epoque post #metoo, bon nombre de femmes n’osent jamais faire le premier pas. D’ou vient cette frilosite des femmes heterosexuelles a prendre nos devants en matiere de drague ? Pour Kate Neuman, c’est ma faute a toutes les astuces surannes des magazines pour ados, combines aux injonctions patriarcales heritees du XXeme siecle et d’Eve, en se https://datingmentor.org/fr/antichat-review/ saisissant la fameuse pomme, a chasse toute l’humanite de l’Eden et a ete punie Afin de i§a : “ton desir sera pour ton mari, ainsi, il regnera sur toi”.

Claque est que, comme l’auteure americaine, j’ai grandi avec l’idee que c’est aux hommes d’effectuer le premier jamais, de signifier un interet a mon egard et surtout nullement a moi de faire etat de faire mes souhaits. Au college pourquoi pas, mis a part lancer des ?illades langoureuses, je n’ai jamais ose envoyer les fameux petits mots “veux-tu aller avec moi?”. Au lycee, meme rengaine, j’ai passe plus de temps libre a decrire faire mes espoirs dechus dans mon journal intime, qu’a vraiment ?uvrer pour une quelconque mise en couple. Et aussi apres la vingtaine, je n’ai jamais fait le premier nullement, sauf si l’on compte le “like” ou le “retweet” tel des premiers gui?re, mais je ne crois nullement.

Et je guette et je guette. Je guette que l’espoir prenne mon temps, baby

Reste que ce matin, en lisant ce post du New York Times, une telle frilosite a commande une autre dimension. Hormis la vision affligeante une femme — celibataire — vehiculee dans la BD qu’il va falloir marier a bien tarifs, ce “Sadie Hawkings Day” souleve la question de l’egalite femme-homme dans le quotidien intime. Ainsi, les us et coutumes une drague heterosexuelle poussent les femmes a etre dans une passivite extreme et les hommes, au contraire, a s’obliger a prendre des devants. Ainsi par rapport aux truismes d’la seduction, une femme celibataire et heterosexuelle est invitee a attendre qu’un preux pretendant daigne l’inviter a sortir, puis l’embrasser, puis la demander en mariage, etc.

Le changement, c’est maintenant ?

“ J’aimerais affirmer que ces dames sont De surcroi®t qui plus est a l’aise Afin de exprimer leurs propres desirs, que celui-ci n’y a plus besoin de permission. Neanmoins, le changement parai®t lent a venir”, ecrit ainsi Kate Neuman, qui souligne que malgre les avancees en terme de droit des jeunes femmes, on vit toujours dans un systeme ou en amour, c’est bien souvent aux garcons que revient J’ai decision de prendre les devants. “Alors que le mouvement MeToo menace de deraciner l’assomption patriarcale d’une soeur en tant qu’objet, nous devons reconnaitre que le renoncement sans dire des femmes est lie a la mentalite qui permet aux hommes de croire que notre desir reste un prerogative. Notre passivite conditionnee laisse un vide que le narcissisme masculin remplit avec sa version de nous”, poursuit-elle.

Ainsi que conclure que si les femmes veulent vivre libres, enfin, elles ne doivent plus rester passive lorsqu’il s’agit de un vie intime, ainsi, doivent reprendre le droit de dire “je veux” ou “je ne desire pas”. Du coup, la prochaine fois qu’un homme vous plait, n’attendez pas qu’il prenne les devants: le pire qui puisse arriver, c’est de vous prendre 1 vent.

Et meme si votre n’est gui?re tres agreable, vous devriez vous en remettre.